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Silver Phoenix- Messages : 134
Date d'inscription : 27/08/2018
Age : 26
Masques (concept)
Sam 15 Sep 2018 - 0:43
Je vois tout le monde porter un masque. Que je sois dans la rue, à l'université, ou même chez moi. Inconnus, connaissances, amis, et ma propre famille. Je porte moi-même un masque.
Il semble exister beaucoup plus de masques qu'il n'y a d'êtres humains sur Terre. On en change selon le contexte, la situation, et parfois selon les sentiments et émotions que l'on ressent. Les formes et les couleurs sont extrêmement variées.
Il y a énormément de raisons pour porter un masque.
Pour ceux qui s'expriment mais qui veulent cacher ce qu'ils ressentent réellement, le masque ne cache que le haut du visage. Pour ceux qui laissent filtrer leurs émotions mais qui communiquent peu possèdent un masque cachant le bas du visage. Pour ceux qui n'expriment ni leurs émotions, ni leurs paroles, ont un masque cachant tout le visage. Des masques ayant l'apparence d'un visage hyperréaliste sont utilisés pour jouer un tout autre personnage que le sien, que ce soit en société pour tromper et manipuler des personnes, tisser des amitiés sans se servir de son vrai soi, ou tout simplement pour des raisons artistiques (dans une pièce de théâtre dans le cas le plus classique).
Ce ne sont que des exemples, il en existe pleins d'autres...
Un masque possède plusieurs utilités selon la personne et la situation. Il sert à marquer une distance avec les autres humains, à dissimuler ses sentiments et ses pensées, à se fondre dans la masse, et même à s'adapter à un contexte spécial.
En général, je porte un masque intégral. Il est métallique, gris et froid, ne laissant apparaître que mes yeux. Ni attrayant, ni repoussant. Il me sert à ne pas me faire remarquer par la plupart des humains. Cependant, il arrive que je suscite de l'intérêt. Trois cas de figure : soit on me trouve au final banale, fade et creuse, une espèce de pseudo être humain sans personnalité ni volonté, soit je suis comme la personne la plus intrigante du monde, intelligente, cultivée et très généreuse, soit on m'abandonne à cause de la complexité de mon caractère. Du coup, j'entretiens des relations sociales très hétérogènes. Je ne laisse paraître que les informations personnelles plus ou moins pertinentes.
Ces masques sont pourtant loin d'être indestructibles. Il m'est arrivé d'exprimer mes émotions en société comme une bombe, notamment lors de crises d'angoisse en public. Dans ce cas-là par exemple, mon masque de métal fond rapidement et directement sur mon visage, ce qui symbolise une douleur très intense, mais de courte durée. Il existe des cas où je dois parler de mes «souffrances» intérieures, contre mon gré, mais pour mon bien. Mon masque se brise en conséquence. Les débris peuvent me blesser, mais de manière superficielle.
Au final, malgré ces moments, mon masque finit toujours par se reformer. Il peut devenir plus fragile ou plus solide selon le contexte.
(inachevé)
Il semble exister beaucoup plus de masques qu'il n'y a d'êtres humains sur Terre. On en change selon le contexte, la situation, et parfois selon les sentiments et émotions que l'on ressent. Les formes et les couleurs sont extrêmement variées.
Il y a énormément de raisons pour porter un masque.
Pour ceux qui s'expriment mais qui veulent cacher ce qu'ils ressentent réellement, le masque ne cache que le haut du visage. Pour ceux qui laissent filtrer leurs émotions mais qui communiquent peu possèdent un masque cachant le bas du visage. Pour ceux qui n'expriment ni leurs émotions, ni leurs paroles, ont un masque cachant tout le visage. Des masques ayant l'apparence d'un visage hyperréaliste sont utilisés pour jouer un tout autre personnage que le sien, que ce soit en société pour tromper et manipuler des personnes, tisser des amitiés sans se servir de son vrai soi, ou tout simplement pour des raisons artistiques (dans une pièce de théâtre dans le cas le plus classique).
Ce ne sont que des exemples, il en existe pleins d'autres...
Un masque possède plusieurs utilités selon la personne et la situation. Il sert à marquer une distance avec les autres humains, à dissimuler ses sentiments et ses pensées, à se fondre dans la masse, et même à s'adapter à un contexte spécial.
En général, je porte un masque intégral. Il est métallique, gris et froid, ne laissant apparaître que mes yeux. Ni attrayant, ni repoussant. Il me sert à ne pas me faire remarquer par la plupart des humains. Cependant, il arrive que je suscite de l'intérêt. Trois cas de figure : soit on me trouve au final banale, fade et creuse, une espèce de pseudo être humain sans personnalité ni volonté, soit je suis comme la personne la plus intrigante du monde, intelligente, cultivée et très généreuse, soit on m'abandonne à cause de la complexité de mon caractère. Du coup, j'entretiens des relations sociales très hétérogènes. Je ne laisse paraître que les informations personnelles plus ou moins pertinentes.
Ces masques sont pourtant loin d'être indestructibles. Il m'est arrivé d'exprimer mes émotions en société comme une bombe, notamment lors de crises d'angoisse en public. Dans ce cas-là par exemple, mon masque de métal fond rapidement et directement sur mon visage, ce qui symbolise une douleur très intense, mais de courte durée. Il existe des cas où je dois parler de mes «souffrances» intérieures, contre mon gré, mais pour mon bien. Mon masque se brise en conséquence. Les débris peuvent me blesser, mais de manière superficielle.
Au final, malgré ces moments, mon masque finit toujours par se reformer. Il peut devenir plus fragile ou plus solide selon le contexte.
(inachevé)
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