Neuf d'avril de l'année deux mil et vingt
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- Leer
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Neuf d'avril de l'année deux mil et vingt
Jeu 9 Avr 2020 - 22:24
Bouteille à la mer
- Silver Phoenix
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Date d'inscription : 27/08/2018
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Re: Neuf d'avril de l'année deux mil et vingt
Jeu 9 Avr 2020 - 23:02
Texte plus complet du CC dont la contrainte est d'écrire sans intégrer de personnages (le CC sera aussi mis à jour directement)
Extrait d'un recueil de textes : "Les Chants d'Eri"
Limoon. Vaste toundra s'étendant à perte de vue. Tapis d'herbe, manteau de givre. Les nuages y sont toujours d'une blancheur éclatante, pas si hauts dans le ciel. Les trois lunes d'Eri embellissent la nuit, Meria offre sa lumière lointaine, Sorya insuffle la vie.
Limoon. Si vivante malgré le peu de mouvement. Malgré le froid mordant figeant perpétuellement le paysage. Glace irisée de couleurs d'aquarelle. Pièces liquides du ciel ondulant paisiblement sous le souffle frais de la brise.
Limoon. Magnifique. Flegmatique. Merveilleuse Limoon.
Tu ne seras jamais corrompue par la folie des grandeurs des mille civilisations d'Eri. Tu laisses simplement les fiers oiseaux se nicher dans leurs nids, les grands poissons nager dans les lacs en des brumes argentées, les frêles insectes ramper sur les arbrisseaux. Biome sacré. Vénéré.
Limoon. Veinée de rivières sans fin. Bâtie d'une terre éternellement froide. Pubescente d'herbe et de mousse.
Impassible sous le sang qui déteint souvent sur le givre. Sous les carcasses de quelques rongeurs entre les dents de prédateurs affamés. Sous le blizzard qui glace tout sur son passage dans le plus rude des hivers. Auquel même la plus épaisse des fourrures ou le plus fourni des plumages ne résistent pas.
Limoon. Beauté froide. Étincelante sous les astres. Cristalline de glace.
Extrait d'un recueil de textes : "Les Chants d'Eri"
Limoon. Vaste toundra s'étendant à perte de vue. Tapis d'herbe, manteau de givre. Les nuages y sont toujours d'une blancheur éclatante, pas si hauts dans le ciel. Les trois lunes d'Eri embellissent la nuit, Meria offre sa lumière lointaine, Sorya insuffle la vie.
Limoon. Si vivante malgré le peu de mouvement. Malgré le froid mordant figeant perpétuellement le paysage. Glace irisée de couleurs d'aquarelle. Pièces liquides du ciel ondulant paisiblement sous le souffle frais de la brise.
Limoon. Magnifique. Flegmatique. Merveilleuse Limoon.
Tu ne seras jamais corrompue par la folie des grandeurs des mille civilisations d'Eri. Tu laisses simplement les fiers oiseaux se nicher dans leurs nids, les grands poissons nager dans les lacs en des brumes argentées, les frêles insectes ramper sur les arbrisseaux. Biome sacré. Vénéré.
Limoon. Veinée de rivières sans fin. Bâtie d'une terre éternellement froide. Pubescente d'herbe et de mousse.
Impassible sous le sang qui déteint souvent sur le givre. Sous les carcasses de quelques rongeurs entre les dents de prédateurs affamés. Sous le blizzard qui glace tout sur son passage dans le plus rude des hivers. Auquel même la plus épaisse des fourrures ou le plus fourni des plumages ne résistent pas.
Limoon. Beauté froide. Étincelante sous les astres. Cristalline de glace.
- Leer
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Date d'inscription : 16/08/2018
Re: Neuf d'avril de l'année deux mil et vingt
Jeu 9 Avr 2020 - 23:14
(suite du CC Un nouveau jour, pas fini)
Brise marchait sous les étoiles.
L'air du soir était si doux...
Une chaude nuit d'été.
Brise déambulait telle une luciole,
Irai-je à droite ? Ou bien à gauche ?
Tous les chemins semblaient si déserts
Quand Brûle ne lui parlait pas.
La ville, ce labyrinthe sulfureux
Avait un silence particulier, des bruits particuliers
Le bruit de son cœur qui battait, notamment
Et ses pavés luisaient d'une lueur si moite sous les réverbères
Le corps de Brise lui semblait si léger
Brise marchait sous les étoiles.
L'air du soir était si doux...
Une chaude nuit d'été.
Brise déambulait telle une luciole,
Irai-je à droite ? Ou bien à gauche ?
Tous les chemins semblaient si déserts
Quand Brûle ne lui parlait pas.
La ville, ce labyrinthe sulfureux
Avait un silence particulier, des bruits particuliers
Le bruit de son cœur qui battait, notamment
Et ses pavés luisaient d'une lueur si moite sous les réverbères
Le corps de Brise lui semblait si léger
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