Galerie d'art

J'aime beaucoup cette peinture. J'adore le contraste entre les couleurs et la sensation de "tiraillement" que procure cette œuvre. Les flammes représentent selon moi la force et la volonté du personnage, et les poignards noirs dans les ténèbres symbolisent sa souffrance et son mal-être. D'ailleurs, le personnage a la tête dirigée vers le haut, le visage illuminé, comme empli d'espoir. Il est intéressant de remarquer qu'il n'a aucune expression faciale, peut-être pour montrer qu'il a été déshumanisé. Évidemment, tout ceci n'est que ma vision de cette peinture, et je suis sûre que vous avez une interprétation totalement différente de la mienne ^^

En tout cas, bravo Malnir ^^

Belle gestion des ombres, et puis j'aime bien comme la forme du corps, bien que sommaire, suffise à exprimer une certaine fragilité, que ses larges épaules et son visage anguleux viennent contredire. Je n'avais pas vu les poignards au premier abord mais entre ça, le sol qui se fend, les trois quarts du dessin remplis de noirceur et le feu qui brûle le corps et le sol, ça ressemble à un paysage d'apocalypse ! Pourtant en effet, il ne semble pas se soucier du feu ni des poignards, tout ce qu'il voit c'est la lumière... Alors qu'elle semble créer le feu, et le brûle, elle aussi... C'est comme s'il n'existait rien de positif dans ce monde, qui semble effectivement refléter non pas un univers mais un état d'esprit. Rien de positif, mais pour continuer malgré tout, l'homme doit s'accrocher à quelque chose, et il s'accroche à cette lumière qui l'illumine et fait souffler un courant d'air chaud sur sa peau et ses cheveux. De façon infra-consciente, ça me ramène à mon image des gens qui rentrent dans une secte. Ils perçoivent un monde hostile, sombre, agité et froid, et quand ils tombent sur la secte, c'est comme un courant d'air chaud, un soleil, un petit havre d'organisation et de chaleur tout prêt pour les accueillir. Ils en oublient leurs tourments qui saignent encore et en oublient de voir que cette lumière est destinée à les aveugler jusqu'à la consomption. C'est beau et triste.