- Leer
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CC sur une brouette avec un cactus
Ven 30 Oct 2020 - 22:07
Va dans la chambre 5, j'ai une forte personne alitée.
- ziel
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Re: CC sur une brouette avec un cactus
Ven 30 Oct 2020 - 22:30
Anchois
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- Malnir
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Re: CC sur une brouette avec un cactus
Ven 30 Oct 2020 - 22:51
La mer cabre son dos et les vagues déferlent. La pluie tombe et martèle les toits du navire, qui file d’une vague à l’autre, et à l’intérieur tout tangue et ce renverse. Les étoffes s’envolent, les flammes frémissent dans les lanternes, les papiers tombent sur les planchers et roulent. Les carreaux étroits aux fenêtres se ondulent sous les torrent d’eau qui coulent dehors. Et le jeune homme est enroulé dans sa couverture, il grelotte de froid sous ses chaudes couvertures, son front se couvre de sueur, d’alourdie, son trop plein de douleur fissure sa peau et se déverse sur son oreiller, et de l’apaisement renaît la douleur. Il ne s’endort pas tout à fait mais reste là, entre deux eaux, entre une mer d’huile et une de feu. Autour de lui, la mer se déchaîne au grès de la maladie qui le brûle. Il sent cette chaleur le traverser lentement, purger chaque micro-organisme, il la sent déferler, et déferle avec une nuée de gouttes de sueur froide et brûlante. La pièce tournoie lentement autour de lui. Il ouvre un œil embué par la brûlure, et voit sa chambre onduler au travers d’un rideau de larmes salées, comme la mer qu’il imagine dompter, capitaine mourant d’une épave flottant par miracle dans une tempête épique. Il sourit à cette pensé. Pressé entre le matelas moelleux et son ventre brûlant, sa verge se durcie à l’évocation de courbes volant en poussière à peine esquissées. Son esprit volette au dessus de milles lumières, de milles idées qui s’embrasent et s’éteignent aussitôt. Il bande, il jouirait presque dans son délire halluciné. Là, au creux de son ventre, la seule chaleur qui ne soit douloureuse, qui soit saine et immaculée. Pure. Il y a de la pureté dans le fantasme fiévreux qui le secoue. Il ferme les yeux, sent son oreiller l’engloutir comme du sable chaud, un train de rêves défile à toute vitesse, martelant son cerveau comme un torrent de lave qui lui sort par les yeux. Il jouit, il gémit, se sent baigner dans une mélasse insupportable. Il faut qu’il sèche ce jus dans lequel il cuit . Il soulève sa couverture et l’air glacial s’engouffre, fige en glace sa mauvaise sueur sur sa peau. Il regrette l’infernal brasier qui le torturait un instant plus tôt, rabat ses couvertures, trop tard, il grelotte, tremble, se repli sur lui même, espérant retrouver le sommeil. En vain, la maladie déferle, sa tête de porcelaine, son corps tremblant, suant, les draps le blessent, milles marteaux frappent son front de verre. Encore combien d’heures avant l’aube grise et morne, combien de jour ?
- Leer
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Re: CC sur une brouette avec un cactus
Ven 30 Oct 2020 - 22:56
Rêveur : Je voudrais m'envoler loin d'ici. Manger des tonnes de nourritures dans un restaurant et aller courir dans l'eau.
Sensible : Lorsqu'un rayon de soleil
Tombe sur mes couvertures
Je peux presque le sentir
Colérique : J'en ai marre de ne pas bouger ! J'en ai marre, marre, MARRE !
Morose : A quoi bon guérir... De toute façon, tout ce que je gagne, c'est retourner travailler...
Prudent : Argh ! Il faut que je me retienne... Pour me lever le moins souvent possible !
Mielleux : Oh, tu es adorable... Le deuxième tome, ça tombe bien j'ai fini le premier il y a une semaine. Il y en a d'autres, n'est-ce pas ?
Crispé : Hmph ! Ils ne verront même pas le début de ma douleur.
Frit à l'huile : AAAHHHHHHahaaAAAAAAHAAAAAAIAIAIAAAAAAH, AAAA-
Aimable : Moi ? Beaucoup mieux depuis que je vous vois, trésor, merci beaucoup. Et vous ? Comment se passe votre journée ?
Curieux : Quel temps fait-il ? Quelles sont les nouvelles ? J'ai raté quelque chose ? Et ce repas l'autre jour, qui est venu ?
Insistant : Vous reviendrez me voir bientôt ? Quand ? Laurence, demain tu peux, non ? Tu ne travailles pas le mardi.
Bref : Oui. Et alors ?
Sensible : Lorsqu'un rayon de soleil
Tombe sur mes couvertures
Je peux presque le sentir
Colérique : J'en ai marre de ne pas bouger ! J'en ai marre, marre, MARRE !
Morose : A quoi bon guérir... De toute façon, tout ce que je gagne, c'est retourner travailler...
Prudent : Argh ! Il faut que je me retienne... Pour me lever le moins souvent possible !
Mielleux : Oh, tu es adorable... Le deuxième tome, ça tombe bien j'ai fini le premier il y a une semaine. Il y en a d'autres, n'est-ce pas ?
Crispé : Hmph ! Ils ne verront même pas le début de ma douleur.
Frit à l'huile : AAAHHHHHHahaaAAAAAAHAAAAAAIAIAIAAAAAAH, AAAA-
Aimable : Moi ? Beaucoup mieux depuis que je vous vois, trésor, merci beaucoup. Et vous ? Comment se passe votre journée ?
Curieux : Quel temps fait-il ? Quelles sont les nouvelles ? J'ai raté quelque chose ? Et ce repas l'autre jour, qui est venu ?
Insistant : Vous reviendrez me voir bientôt ? Quand ? Laurence, demain tu peux, non ? Tu ne travailles pas le mardi.
Bref : Oui. Et alors ?
- Silver Phoenix
- Messages : 139
Date d'inscription : 27/08/2018
Age : 26
Re: CC sur une brouette avec un cactus
Ven 30 Oct 2020 - 23:22
Une grosse quinte de toux.
Un soupir énervé.
Il se retourne pour la millionième fois dans ses draps, dans une tentative désespérée de trouver une position confortable.
Se recroqueville. S'étire. Se recroqueville encore. Il est ridicule.
Il passe rageusement une main contre son visage.
Soupir.
Il prend son téléphone portable pour vérifier l'heure.
Quatre heures cinquante-trois.
La lassitude remplace la rage.
Hagard, les yeux vers le plafond. Il a chaud. Il a froid. Il transpire. Ses membres sont en coton.
Mais toutes ces sensations ne remplacent pas l'ennui. Il ne peut qu'espérer que le sommeil vienne l'emporter, comme il l'a fait presque toute la journée. Depuis presque trois jours maintenant.
Ce feu dans ses veines s'éteint, laisse place au brouillard dans son cerveau.
Souffler.
Juste souffler un peu.
Il tousse encore, ça le réveille d'un coup sec.
Sa poitrine brûle à nouveau, et ses yeux aussi.
Putain de grippe !
Même toutes les bouteilles d'eau dans la cuisine ne pourraient pas calmer l'incendie dans ses poumons. Les sirops ne marchent pas non plus. Sa gorge est sèche, raclée au papier de verre.
(inachevé)
Un soupir énervé.
Il se retourne pour la millionième fois dans ses draps, dans une tentative désespérée de trouver une position confortable.
Se recroqueville. S'étire. Se recroqueville encore. Il est ridicule.
Il passe rageusement une main contre son visage.
Soupir.
Il prend son téléphone portable pour vérifier l'heure.
Quatre heures cinquante-trois.
La lassitude remplace la rage.
Hagard, les yeux vers le plafond. Il a chaud. Il a froid. Il transpire. Ses membres sont en coton.
Mais toutes ces sensations ne remplacent pas l'ennui. Il ne peut qu'espérer que le sommeil vienne l'emporter, comme il l'a fait presque toute la journée. Depuis presque trois jours maintenant.
Ce feu dans ses veines s'éteint, laisse place au brouillard dans son cerveau.
Souffler.
Juste souffler un peu.
Il tousse encore, ça le réveille d'un coup sec.
Sa poitrine brûle à nouveau, et ses yeux aussi.
Putain de grippe !
Même toutes les bouteilles d'eau dans la cuisine ne pourraient pas calmer l'incendie dans ses poumons. Les sirops ne marchent pas non plus. Sa gorge est sèche, raclée au papier de verre.
(inachevé)
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