Le Pare-tempêtes
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Pantouffe
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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty CC N°21 Thème 127 : Musique

Jeu 20 Sep 2018 - 22:58
Pantouffe
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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty Re: CC N°21 Thème 127 : Musique

Jeu 20 Sep 2018 - 22:58
PAR MÉLODIE

Lorsque la nuit tombe sur l'océan, que les vagues se font plus amples et les nuages plus paisibles, la gorgone glousse et gargouille. Au fond de l'eau sa queue serpente, elle se tortille de plaisir. Car les bateaux sont là. Au milieu des baleines, ils piquent du nez et plongent, ils abandonnent leurs planches et leur souffle.
La lune veille, que pourrait-elle faire d'autre ?
Le piaillement de la gorgone est un hymne à l'hiver. Il résonne à la façon d'un poignard. Ses dents s'entrouvrent quand elle rit, et elle est belle soudain, quand les os de son dos saillent entre ses épaules jusqu'à s'enfouir sous le tissu qui flotte à ses reins. Au fond de son cœur brille une braise de joie, une fois encore.
Car du plafond de l'océan tombent des trésors, des pièces de mécanique, chandeliers, fourchettes, chaussures, valises ouvertes répandant des cascades de tissus. Une lourde grille touche la pierre et s'y allonge. Le navire fatigué se délite, tel une cour lassée du souverain. La gorgone s'est assise au pied de la falaise. La pluie continue sous l'eau. Un sourire étire ses rides.
Doucement se posent les heures. Doucement sombre la lune, sombre le navire et sombre la gorgone. La nuit-même s'est endormie quand elle rouvre les yeux. L'épave lui sourit, rutilante parmi les épaves moussues, écrasant le sable. Il s'est creusé un nid dans le parterre d'algues. Les doigts de la gorgone s'approchent du ventre et le touchent avec dévotion, glissent dessus. D'un battement, elle s'élève, admire le cimetière des bateaux en un clin d'oeil appréciateur et se faufile par la béance la plus proche. Son cerveau s'englue et pétille de plaisir quand elle laisse sa queue traîner au sol.

Recroquevillée contre une paroi, elle sent le bateau respirer. Sa propre poitrine se soulève légèrement. Le mastodonte, lui, se gonfle et recrache l'océan tout entier, et le Temps avec. Celui-ci n'aime pas être au fond. Comme une vieille boule ridée s'apaisant au contact d'une âme sœur, la gorgone le rejoint.
Pantouffe
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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty Re: CC N°21 Thème 127 : Musique

Jeu 20 Sep 2018 - 22:59
PAR MALNIR

Vendel se réveilla un peu fiévreux, comme si ses rêves continuaient de dégoutter en une résine sirupeuse dans son esprit engourdi. Ses yeux englués de sommeil s’ouvrirent sur les herbes brunes au milieu desquelles il avait dormi. Leurs touffes sombres se rehaussaient des gouttelettes de rosée matinale, et plus loin, le brouillard gris masquait tout. Sous ce voile, les arbustes noueux, les rocs nus et les sommets alentours se découpaient à peine en ombres plus opaques, plus profondes. Cela, Vendel l’observa immobile, blotti sous sa grosse couverture de laine. Puis il sortit ses bras et s’étira. La morsure humide et fraîche de l’air firent hérisser les poils châtains qui le couvraient et il frissonna. Peu à peu, il reprenait conscience de chaque extrémité de son corps, qu’il sentait encore lourd et amorphe comme un sac de sable. Sa vue floue, son front douloureux, les gouttes d’eau dans sa barbe hirsute et ses cheveux emmêlés, ces fourmis dans les doigts, cette tiédeur dans le ventre et ses jambes de plombs, chaque sensation participant à son inconfort, il les sentit se graver dans son être, jusqu’à ce qu’il ne soit plus conscient que de ça.

Il resta assis quelques instants encore, étourdi par ce vertige, avant d’enfin se lever, laissant tomber sa couverture au sol. Aussitôt il sentit un équilibre revenir, chaque seconde lui ramenant de la lucidité et de la force. Il rajusta ses vêtements froissés par ses mouvements nocturnes, acheva de s’étirer et bailla jusqu’à ce que sa mâchoire ne craque. Il resta debout quelques instants à contempler le paysage fantomatique qui s’esquissait en grisaille autour de lui. Il avait dormi sur les pentes de la montagne, entre quelques rocs qui l’abriteraient du vent froid qui soufflait depuis les sommets. Il gravissait les éboulis qu’avait craché un ancien glacier ; le sol était de galets gris, de sable grossier et de débris divers, sur lesquels s’accrochaient chiendent blanchâtre, bruyère rachitique et arbustes tordus. Les neiges étaient encore loin, mais il sentait leur haleine glacée sur sa peau. Il frissonna à nouveau, puis remis ses chaussures, roula la couverture dans son sac de toile, déplia le manteau qui lui avait servi de matelas, l’épousseta et l’enfila. Enfin, il fit quelques pas jusqu’à un autre rocher à quelques distances de son bivouac, défit sa braguette et se soulagea. Cette chose faite, il revint pour mettre de l’eau à bouillir et se faire un café, et rompit un pain de campagne sur lequel il tartina grossièrement du beurre et la fin de la confiture de sureau qu’il avait emporté de la vallée.

Il s’éveillait doucement, clignait des yeux, laissait les puissants arômes du café monter à ses narines et le réchauffer, anticipant le plaisir qu’il prendrait à le boire. Si bien qu’il l’engloutit sans en sentir grand plus qu’une chaleur, presque une brûlure dans son gosier. Enfin il était temps pour lui de se remettre en route. Le soleil n’était pas encore très haut, le brouillard ne semblait pas vouloir se lever, et se teintait d’or blanc au contact de ses rayons. Vendel saisit son bâton de marche et reprit son ascension. Loin devant lui, le mont se séparait en deux pics encadrant un col, occupé par un glacier. De l’autre côté, il plongerait dans un val sombre et encaissé, où s’écoulaient mille ruisseaux gelés, et au-delà les vallées plus larges, accueillantes et ensoleillées, passé la frontière. Il passerait la nuit dans un petit refuge creusé au sommet du col, et entamerait la descente le lendemain. S’armant de tout son courage, il avançait, suivant des pistes quasi invisibles au sol, et qui disparaissaient derrière les chapes de brumes passé dix mètres. Il avait l’impression d’être dans un monde à peine défini, qu’un démiurge fainéant se contenterait de détailler qu’autour de lui.

La matinée passait doucement, et il sentait la tiédeur du soleil et le froid du sol. Il continuait de monter, s’arrêtant parfois pour souffler quelques instants, boire à sa gourde l’eau froide qu’il prélevait des ruisseaux qui dévalaient les flancs de la montagne. Vers midi, il atteignit brusquement le glacier. D’abord il avait deviné son approche par sa morsure glacée, puis par l’eau qui imprégnait le sol et coulait doucement en contrebas, puis il avait vu sa masse se profiler devant lui comme une falaise ardoise dans le brouillard, et enfin comme un mur de glace et de givre, comme une cataracte pétrifiée, pleine d’impuretés. La glace était alternait des bleu profond, des gris cendre, des marron crasseux, des blanc sale et tout un dégradé de teintes intermédiaires. Il pouvait voir son visage barbu et taillé à la serpe se refléter dans ses profondeurs, lui lancer un regard distant. Il commença à en longer la paroi pour atteindre l’une de ses extrémités. Là, la pente était raide, constituée d’éboulis, de grands rocs fendus par le froids, et le chemin serpentait au travers de ce chaos de formes glacées et tranchantes, parfois s’interrompait, l’obligeant à escalader. Ses gants bientôt furent râpés, entaillés par les arêtes, et il sentit ses doigts s’engourdir au contact froid de la roche. Mais enfin il sortit du brouillard, atteignit un replat, et devant lui le glacier s’étendait en une surface blanche rayée de stries brunes. Sur sa gauche ondoyait doucement sous le soleil de midi une mer de nuage immaculée, et sur sa droite s’ouvrait le col, grand défilé entre deux pics sombres. Les ombres bleutées qui s’y développaient avaient une profondeur, une densité intimidante. Le chemin filait tout droit dedans, passant entre la langue du glacier et la falaise du pic de gauche, à peine visible.

Vendel se retrouva vite plongé dans ces ombres fraîches, et bientôt se laissa emporté par ses pensées, encouragé par l’ambiance étrange de ces lieux. Il lui semblait qu’il pénétrait dans un sanctuaire ancien et caché, celui d’un être colossal et gelé, oublié depuis longtemps. Le vent soufflant dans ses oreilles lui murmurait dans une langue inconnue des secrets qu’il ne pouvait comprendre, et soudain il eut la sensation d’être un être infime, qui passait trop vite et était trop insignifiant pour que les majestueux dieux du col ne le remarquent ou ne daignent lui porter le moindre regard. Les deux falaises bleu nuit des pics semblaient deux nuits, deux mondes vitreux et inquiétants, indifférents, et plus hauts leurs flèches aiguisées et inaccessibles le toisaient avec mépris. Il continuait d’avancer, et le froid et la fatigue le gagnaient. Le soleil déclinait derrière le pic de droite, et l’obscurité devint plus palpable, au point qu’il ne discernait que difficilement la pierraille sur laquelle il marchait. Le glacier sur sa droite semblait irradier d’une phosphorescence avec le soir, et restait une forme livide qu’il voyait du coin de l’œil. Mais à quelques distances il voyait le dôme noir charbon, couvert de neige, de l’abri, et alors que le ciel se teintait d’un rouge terne et qu’il était obligé de progresser avec sa lampe-tempête, il l’atteignit.

C’était une maisonnette coiffée d’un dôme sombre, percée de fenêtres comme des hublots, et pourvue du côté de la falaise d’une cheminée de pierre. À l’opposé, du côté du glacier, une coursive s’y accrochait, qui devait offrir une vue panoramique sur la surface glacée pendant la journée. À cette heure, on n’y voyait rien. La porte était ouverte et il entra. Les raies dorées de sa lampe vinrent courir sur les murs nus, sur le manteau de la cheminée, les bûches, les arêtes du poêle à charbon, des quelques lits et des lattes du plancher. Il referma derrière lui, tapa des pieds pour en décoller la neige et se réchauffer un peu, malgré le froid qui régnait. Puis, à la lumière de sa lampe, il alluma un feu dans la cheminée, dont la lumière ambrée vint danser sur les murs et la voûte. De son sac il tira sa couverture et l’étendit sur le lit, et d’une caisse laissée dans un coin il tira du charbon pour le poêle. Quand il fit assez chaud, il retira son manteau, puis sortit de quoi manger ; du fromage, du pain, du lard qu’il fit frire et dont la graisse vint imbiber la mie. Il faisait une douce chaleur, et ce fut l’estomac plein et agréablement réchauffé qu’il s’allongea sur le matelas. Les ombres des meubles dansaient devant ses yeux au gré des flammes dans l’âtre, et le vent soufflait sans discontinuer dehors. Il lui aurait semblé, alors qu’il s’endormait doucement, que des êtres invisibles et impalpables rodaient autour de lui.
Pantouffe
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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty Re: CC N°21 Thème 127 : Musique

Jeu 20 Sep 2018 - 22:59
PAR PANTOUFFE

Les rues de brume s'épanchent en coulées longues, humides. Les trottoirs s'écoulent comme des bandelettes grumeleuses de saleté, de grandes pelées de squame. La ville ne dort pas, mais somnole, la bouche entrouverte sur une respiration fétide. Elle vient de la maison centrale, du cœur de briques et de lichens par lequel se sont déployés les artères fécondées de murmures qui forment aujourd'hui des centaines de ruelles, volubiles coulures d'encre. Il n'y a pas de grandes voies ici, pas de routes ni de boulevards clinquants. Il n'y a que le delta sinueux des venelles mouillées, et tout au cœur de cette plaque irrégulière d'habitations luisantes amoncelées en un fatras de briques, il y a la maison. Le manoir, la mairie, la salle des fêtes. C'est tout cela à la fois, un bistrot aux proportions de château, une grande salle dansante ; un lieu de mémoire, mais de vie également. Il s'y prend des décisions importantes, il en sort des maçons, des ouvriers blafards, qui travaillent à étendre le grouillement inepte des bicoques tordues. Elle sont toujours plus nombreuses à suinter du haut de la colline, toujours plus serrées, plus variables en leur géométrie. Il y a des tours insolemment baroques et des cloîtres miteux léchant les pavés moites égratignés de mousse, des entrepôts amorphes et de coquettes boutiques- et tout cela se décline en formes aberrantes, un amas nébuleux de murs orientés bizarrement, de toitures écailleuses, pentues et orgueilleuses, dont les inclinaisons sont souvent insensées. Il y a là un agencement qui évoque le dessin fluide des volutes de crème versées au sein de la dense noirceur d'un café, mais il s'agit du tournoiement figé de mille impasses entrées en collision. Dans un profond silence, la ville s'écoule, sirupeuse, épaisse, malaisée, sur les pentes feutrées de la colline. Et les demeures silencieuses restent fermées, éteintes pour la plupart, tandis qu'on les relègue chaque soirée un peu plus aux cercles intérieurs. La lune n'ose laisser cascader sa dentelle jusque sous les rebords des toits, intimidée par ces méandres noirs. Il n'y a pourtant aucune gargouille prête à la déchiqueter, rien que des tuiles glissantes où accoste un brouillard délicat, errant nocturne fatigué. Les rues sont plongées dans une obscurité aqueuse où s'épanouissent des variétés de champignons étranges, où fleurissent pudiquement des buissons de baies décolorées, des fougères grasses et de plantes en volutes. Ce sont des verdures arquées, filiformes, décadentes. Possessives, elles exsudent. Il y a du parfum dans les rues, des odeurs qui s'avachissent entre les murs, qui emplissent des poches d'air, cisèlent des territoires. Des plantes crépusculaires entrent en compétition, s'appropriant les quartiers embrouillés. Des fruits pourrissent au sol, des feuilles enrobent le pas, l'amollissent, le suçotent. Marcher à travers la ville fais pourrir vos semelles, cela gâte le cuir de vos chaussures et rend les pieds spongieux. Une forme de mollesse accaparante s'empare de votre peau, s'entrelace à vos nerfs. Aucune porte ne s'ouvre. Aucune demeure n’accueille. Si vous vous endormez dehors, vous mourrez dans la nuit, étouffé de parfums, de pollens et de spores, liquéfié par la moiteur intrusive des ruelles ; vous fleurirez alors, aux nocturnes suivantes, les membres bourgeonnants, le ventre épanouis en jardin purpurin. Le nacre de vos os s'habillera de duvets et velours végétaux. Il y aura du satin au fond de vos orbites, de délicates arborescence, filamenteuses, de mycélium livide, des incrustations racinaires et mousseuses, des déploiements floraux, et puis un jour peut-être, une forêt en bataille réduite à un modèle de poche, qui poussera dans les débris d'ivoire de ce berceau macabre débarrassé d'entrailles. Jamais au-delà des toitures, mais tassée dans l'ombre des ruelles, jetée contre les murs de briques. Des sylves miniatures pudiques, craintives, de blêmissantes ramures à la voix murmurante. D'une éclaboussure de verdure tâchée à l'autre, d'une flaque de moisissure à un cocon pourris. Toutes sont secrètes, petits abîmes gluants. Toutes sont profondes et frissonnantes. Toutes vivent au gré des sentiers arachnéens qui s'élancent du cœur lourd de la ville, biberonnant au terreau qui crépite lascivement dessous la pierre taillée. La maison, le monastère, l'hôtel.
Ses fenêtres huileuses laissent filtrer l'éclat pourpre de lumières dénaturées, ses portes gravées campent dans des murs au dessin trop serré, dont la croûte scarifiée s'effrite et se vérole. Mais le bronze et le bois semblent chauds, élastiques. Les métaux luisent, lubrifiés de reflets, tandis que les matières ligneuses prennent un grain organique. La maison colle à la rétine, elle poisse le nerf optique. Elle tracte le corps avec les contractions péristaltiques figées de ses ruelles, une saccade immobile après l'autre, comme des bonds avortés -des glissades assommantes- successifs qui vous amènent sans que n'y puissiez rien jusqu'au porche sacré, tiède et dévorateur. Devant la porte fermée donne l'illusion d'onduler comme une chair douçâtre, crémeuse et accueillante ; derrière il n'y a que des venelles putrides, la violence cristallisée de ces soubresauts architecturaux ineptes. La maison se penche, perméable et caressante. La ville s'élance plus profondément dans la nuit, rue vers le ciel et vers l'enfer. Elle cavale lourdement le long de la colline. Son tapis de putrescence onctueuse se répand à travers les paves. Il y a du mouvement dans les cheminées, de la plainte aux planchers. Les cloisons épaisses des structures se dilatent pesamment, les bâtiments parviennent à une vie languide. Ils s'étirent et se serrent, travaillant la pâte glutineuse formée par la mixture de la végétation et de la pourriture, malaxant les matières molles et le brouillard qui circulent entre les édifices.

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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty Re: CC N°21 Thème 127 : Musique

Jeu 20 Sep 2018 - 23:00
PAR SILVERPHOENIX

La Montagne Hamara. Le mont isolé. 

Inaccessible, mystérieuse, impénétrable... Tout semblait avoir été construit pour qu'aucun être vivant ne puisse s'y rendre. La roche dans laquelle a été forgée cette montagne est d'une couleur noire profonde, ainsi que d'une solidité exceptionnelle. Les nuages l'entourant, d'une nuance de gris très sombre, bloquaient systématiquement tous les rayons du Soleil. La température y était si glaciale qu'un humain se serait figé immédiatement sur place. Un silence absolu y régnait en maître incontesté.

Une atmosphère glauque et oppressante s'était installée dans ce lieu. La vie y était impossible. Tout était inerte. Aucun vent, aucun mouvement, comme si le temps s'y était tout simplement arrêté. Mont de désolation. 

Cependant, selon certaines légendes, Hamara cacherait Syvyys, un monde parallèle où se trouveraient des créatures surnaturelles, dotées de pouvoirs dépassant l'imagination humaine. Un monde plongé dans une obscurité et un silence intenses, comme si ces créatures hibernaient éternellement. 

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CC N°21 Thème 127  : Musique Empty Re: CC N°21 Thème 127 : Musique

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